Douce nuit – Maison Dormans

 Douce nuit – Maison Dormans

Imaginés en Sarthe, les pyjamas de Maison Dormans réveillent les souvenirs d’enfance, complices de grandes soirées douillettes.

Durant des années, Victoire Ribault-Menetiere n’a pas arrêté de voyager. Après le bac, la Rochelaise intègre l’EDC Paris. Six mois à la Creative Academy de Milan, différents voyages pour découvrir l’Asie et l’obtention de son Master 2, elle travaille notamment chez Oscar et Valentine (vêtements en cachemire pour les enfants). Après une césure d’un an, direction l’Australie avec son futur mari, la voici qui débarque au Mans en 2018.

Native de Rennes, Lucia Robert a passé sa jeunesse dans les concours de sauts d’obstacle. La jeune cavalière vient parfois au Boulerie Jump faire des compétitions. A 19 ans, elle file à Paris. Pendant son cursus universitaire, elle étudie aussi à l’étranger. A Santiago, c’est plutôt l’auberge chilienne : cours et lointaines escapades, dans des endroits hors du temps, comme le désert d’Atacama. A sa sortie de l’ISG, elle reste sur Paris et travaille chez Paule Ka pour gérer ses salons d’achat. Pas fan de la capitale, elle rejoint en 2013 la Sarthe pour travailler au Le Mans Country Club, affaire familiale, dont elle est aujourd’hui propriétaire et directrice.

Par une amie commune, les deux femmes se rencontrent début 2019. « Nous étions enceintes, se souvient Victoire. Cela a tout de suite “matché’’. » Quinze jours plus tard, les futurs mamans se retrouvent à dîner, accompagnées de leur époux. « On ne s’est plus quittés depuis », confirme Lucia.

Douce nuit - Maison Dormans

Fabriqués en Europe

Un an après, plane sur le monde un sale virus. Lorsque tout s’arrête, les deux femmes, chacune chez elle, restent en contact. « Durant notre grossesse, nous avions cherché ensemble des pyjamas en tartan pour les bébés. Nous avions fait le constat qu’en France, il n’y avait pas grand chose. On s’était mis à rêver de créer notre collection », mentionne Victoire. Covid ou pas, les jeunes femmes ne veulent pas rester sans rien faire et décident de lancer leur marque : Maison Dormans.

« Durant le confinement, on se retrouvait au parc avec les enfants pour en parler. C’était le seul moment où nous pouvions nous voir », sourit Lucia.

Avec une de leurs amies, Colombe Lecomte-Flament, styliste modéliste, le duo imagine croquis et modèles. Pour la confection, les prototypes sont élaborés en Indre-et-Loire : « nous avons été très pointilleuses sur la finition, les petits détails comme les revers de col ou les élastiques pour maintenir les pantalons. » Côté confection, les amies souhaitent une fabrication française mais le coût est vraiment trop cher. Après une opportunité au Portugal « annulée par la pandémie », les jeunes femmes se rabattent sur l’Ukraine. « C’est notre partenaire tourangeau qui nous a proposé cette solution. »

Septembre 2021, les vêtements de nuit de Maison Dormans se dévoilent au grand jour sur les réseaux sociaux. Sous l’oeil de la photographe Camille Gentil, voici l’élégance française portée par nos grands-parents !

Coupes classiques, motifs originaux ou intemporels, matières nobles et durables (les tissus sont de chez Albini ou Liberty Fabrics), ces pyjamas sont également disponibles au Mans chez Pop Up Design, passage du Commerce. Une bonne idée cadeau.
Dans une démarche éco-responsable, les créatrices ont même eu l’idée de faire des chaussons avec les chutes de tissu. Cette fois-ci, ils sont fabriqués chez Plastigom à Champagné.

Bien au chaud dans un pyjama, les pieds dans de douces pantoufles, vivement l’hiver au coin du feu avec Maison Dormans !

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Natacha De Lorenci

https://www.happy-sitiz.fr

Après avoir parcouru le monde comme grand reporter, Natacha s’est installée en Sarthe et n’a de cesse d’y trouver les perles rares. Insatiable, elle y déniche les sujets insolites et les met en lumière.

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