Aux armes et caetera – Maurine Métairie

 Aux armes et caetera – Maurine Métairie

D’abord auto-édité, Omerta, le roman de Maurine Métairie, a conquis un éditeur reconnu, qui vient de le diffuser à l’échelon national.

« J ‘ai écrit mon premier poème toute petite, se souvient Maurine. Pour l’anniversaire d’un de mes grands-parents. Ensuite, je ne me suis plus arrêtée. » Avec son grand-père Maurice, prof de français, elle entretient une correspondance des plus poétiques. « Enfant, je rêvais. Ma maman Carole me lisait beaucoup de livres. J’ai été bercée au Petit Prince. » A 14 ans, l’Alençonnaise s’installe à Coulaines. « Je n’étais pas très scolaire. Mais j’adorais raconter des histoires. » C’est au Collège Jean Cocteau qu’elle écrit son premier roman.« Une histoire d’amour », sourit-elle. Au Lycée Bellevue, elle continue d’écrire. Mais, Bac en poche, la “source’’ se tarit. « J’ai fait une longue pause », avoue-t-elle. Une orientation professionnelle en esthétique, la rencontre avec Marion, « ma meilleure amie », et une première maternité… Maurine reste “loin’’ du clavier de son ordinateur. Et puis, un jour, Marion lui dit : « Crois en toi. Fonce ! »
« En fait, je m’étais simplement endormie », avoue Maurine. A la même période, une discussion avec l’un de ses frères la “lance’’ sur les traces de la mafia. « Pendant qu’on échangeait, j’ai imaginé un passage du livre que je pourrais écrire. » Elle en parle à Marion qui la motive. « Durant plusieurs mois, j’ai fait des recherches sur cette organisation criminelle. J’ai beaucoup lu. J’ai regardé des films. » Commence alors l’écriture de ses personnages et du “scénario’’. « Souvent, quand ils me lisent, les gens disent qu’ils ont l’impression de voir un film. » Minutieusement, Maurine construit son histoire et cisèle les protagonistes de cette saga amoureuse, dans le New York de Brooklyn et d’Upper East Side. Mère au foyer, travaillant dans une parfumerie mancelle, elle écrit en quelques mois les 400 pages du premier tome d’Omerta.

« Je l’ai ensuite fait lire à ma maman, Marion et Julie, ma belle-soeur. » Le trio la pousse à envoyer l’ouvrage à différentes maisons d’édition. Fin, 2019, un seul éditeur répond : « il aimait ma plume, mais n’était pas emballé par l’histoire ». Qu’importe. Motivée comme jamais, Maurine sort en auto-édition le premier tome d’Omerta sur Amazon. Petit succès avec 200 ventes.
« Jusqu’à ce que les éditions Nisha et caetera me contactent sur Instagram. » Un mois après leur avoir envoyé le manuscrit, cet
éditeur, spécialisé dans les romances d’amour, veut la rencontrer :
« C’était un vrai bonheur. Etre reconnue par des pros ! J’ai vu Charlotte, la responsable éditoriale de la collection. Elle a proposé d’éditer les deux premiers tomes d’Omerta. Je n’en revenais pas. On a travaillé ensemble au niveau rédactionnel sur certains passages du livre, apporté quelques retouches. »

Et le 24 août dernier, le grand moment pour Maurine : le premier ouvrage d’Omerta, Des armes, sort partout en France. Au Mans, il est disponible chez Thuard, Doucet, la FNAC, Cultura… « Je ne sais même pas à combien est le tirage national, ni combien d’exemplaires j’ai vendu à ce jour. » Tout va trop vite ! Fin septembre, le Tome 2 (Dévoilés) a rejoint Des armes dans les bacs.
« En fonction des ventes, la suite, que j’ai écrite, sortira ou pas chez eux. », conclut une Maurine déjà partie en écriture vers un autre roman… d’amour.

Philippe Laville

https://www.happy-sitiz.fr

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