Derrière l’armoire – Broclud,

 Derrière l’armoire – Broclud,

Depuis dix ans maintenant, Broclud, brocante atypique installée à Saint-Gervais-en-Belin, enchante et surprend les fans de chine.

Une vieille armoire, une porte à franchir… Non, derrière, ce n’est pas le monde merveilleux de Narnia mais plutôt celui de Ludwig, brocanteur hors norme, installé depuis une dizaine d’années dans le Bélinois sarthois. « J’ai toujours aimé la broc et bricoler, explique ce natif de Teloché. Gamin, je piquais les outils de mon père. Je fabriquais plein d’objets en bois. » Après un CAP en boulangerie, Ludwig Segrétain passe son permis poids-lourds et sillonne alors les routes de Sarthe et d’ailleurs pour le BTP. « J’adorais ça. Sur le retour du boulot, je pouvais chiner, m’arrêter à tout instant, pour trouver des bricoles et remplir ma benne. » C’est ainsi le temps des foires à brocante, des marchés, notamment celui des Jacobins. Et puis un jour, Ludwig rencontre Hélène, aujourd’hui sa femme, également fan de fripes et de brocante : « je passais mon temps dans les vide-greniers. Quand l’entreprise de Ludwig a fermé, je lui ai proposé de s’installer dans ma maison de Saint-Gervais-en-Belin pour y lancer son affaire. » Dès qu’il découvre le lieu, Ludwig est séduit. « J’ai tout de suite imaginé ce que nous pourrions en faire. »

Au départ, derrière la petite bâtisse donnant sur la rue du Maine, un simple jardinet avec sur la droite une ancienne forge. C’est là que l’aventure “sédentaire“ débute, il y a dix ans. Et devant le succès, le monde merveilleux de Ludwig n’a cessé de s’agrandir. Bienvenue à Broc City…

Depuis dix ans maintenant, Broclud, brocante atypique installée à Saint-Gervais-en-Belin, enchante et surprend les fans de chine.

· happy Sitiz

Ouvert une fois par mois

Aujourd’hui, on entre sur la gauche par la façade vieillie d’une ancienne alimentation. Accueilli par l’effigie d’un bobby très fête foraine, nous voilà dans la cour intérieure. A gauche, la fameuse armoire creuse, frontière de ce monde magique made in Broclud. Une fois franchi ce sésame, c’est le paradis de la chine et de la broc. Dans l’ancienne forge, Hélène a installé, depuis un an maintenant, sa friperie. En face, un petit appenti où traînent un vieux tandem, des breloques et des dizaines de cartes scolaires des années 50… Quelques pas plus loin, sur le même côté, une table, aménagée de vieilles vaisselles et bibelots, entourée de buffets, consoles où “dorment“ mille et une trouvailles. Sans savoir où donner des yeux, on atterit sur la gauche dans une grange en taule qu’a “récupérée“ le maître des lieux. Au fond, un vieux réchaud à bois. A droite, un bar en “pagaille“. Dans la pièce, un vieux canapé, quelques fauteuils, des assises en rotin donnent presque envie de faire une pause. Mais non, il y a tant d’autres endroits où fureter ! Sorti de là, on file vers le fond du jardin, tout en s’arrêtant à la
cabane à objets : réveils très 60’s, boîtes à oeufs en plastique, vieilles cafetières en émail, raquettes en bois essoufflées, postes radio cinquantenaires…

On finit enfin dans le jardin très kitsch, avec son bassin à poissons, sa baignoire à pieds agrémentée de plantes vertes… Et au bout, un gigantesque clapier où les lapins Flocon, Neige et autre Paulette grignottent et se “fendent la poire“. « La brocante n’est ouverte que le premier week-end de chaque mois, précise Ludwig. Ou quand les clients viennent chercher leurs meubles. » Dès ses débuts et en pleine forêt, à quelques kilomètres de là, Ludwig a aménagé un atelier. Au calme, sans voisin…

Et depuis deux ans, Broclud a même une “petite soeur“ : Mimi la Sardine qui abrite deux chambres d’hôtes dans une ambiance vintage et atypique. Sur leur page de booking.com, un titre ne cesse de revenir dans les commentaires des visiteurs à propos du lieu : “Fabuleux“. Ce sera donc notre conclusion…

· happy Sitiz

Philippe Laville

https://www.happy-sitiz.fr

Le Mans, ma ville, la Sarthe, mon département, je les adore et vous invite à partager mes coups de cœur. Passionné par les gens qui osent et qui cassent les codes, j’anime une rédaction qui n’a de cesse de vous étonner. Je vous les présente.

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